Les textes du recueil Paroles de Poilus sont des lettres qui étaient destinées aux familles et aux proches des soldats français de la Première Guerre mondiale dans le but de donner des nouvelles ou de transmettre leurs adieux.
Les lettres ont été regroupées selon le cycle des saisons ce qui permet un regroupement thématique car les poilus vivaient au rythme de la chaleur et du froid. Par exemple, l’automne représentait la saison ensanglantée, la saison de la mort et du pourrissement.
Les soldats écrivaient les lettres depuis les tranchées. Les conditions de vie dans ces tranchées étaient épouvantables. Effectivement, on y trouvait de la boue jusqu’à la ceinture, des bombardements continuels, des odeurs atroces, des rats et toutes les tranchées s’effondraient. Les poilus passaient de longues nuits sans dormir, sans boire et presque sans manger au milieu d’un charnier humain provoqué par des obus. Leurs corps ne ressentaient que des sensations de froid, de cassures de dislocations des membres et de l’attouchement de la matière. Les tranchées étaient effrayantes car il y avait des morts recouverts de terre et parfois une main ou un pied qui sortent de la terre éboulée par la pluie.
La violence de la guerre était telle que les soldats se sentaient démunis face à l’atrocité des combats. Ils témoignaient à travers leurs lettres de la manière dont ils combattent et les conséquences de la guerre. Les poilus se battent avec des canons, des obus, des mitrailleuses et des fusils. Ces armes provoquaient des dégâts monstrueux. Des obus éclataient sur des soldats et provoquaient d’insoutenables blessures tel que des crânes ouverts, des gorges tranchées, des bras arrachés, des soldats éventrés ou encore des jambes arrachées. Énormément d’hommes furent morts ou blessés à cause de liquides enflammés, de gaz lacrymogène, de gaz suffocants, asphyxiants…
Un jeune poilu nommé Maurice dénonce, dans une de ses lettres, l’injustice et l’ingratitude des Députés car ces derniers refusaient d’accorder la petite croix de guerre aux soldats qui étaient en train de recommander leur âme à Dieu avant d’accomplir le sacrifice de leur vie en participant cette guerre.
Ce recueil est un hommage en mémoire de ces hommes qui se sont battus pour la France.
Synthèse rédigée par Meriem A.